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Le terme "champignon" est utilisé pour désigner les mycètes macroscopiques qui envahissent et détruisent les biens et bâtiments. Au même titre que les moisissures, les champignons sont des saprophytes ubiquitaires : ils croissent sur une grande diversité de substrats et dans différents environnements en se nourrissant de la matière organisque en décomposition.
Il existe une grande quantité et variété de champignons. Certains champignons sont lignivores : ils causent la pourriture du bois en endommageant sa structure physique et sa résistance mécanique. Les principaux champignons lignivores rencontrés en bâtiments et visés par nos services d'analyse par la biologie moléculaire sont les suivantes:
Coniophora puteana (Coniophore des caves) Contrairement à la Mérule, le Coniophore des caves n’est pas très invasif. La sporulation retardée produit une couleur brune, puis noire. Ce champignon croît à des températures ambiantes sur le bois endommagé par l’eau. Par contre, la croissance de Coniophora puteana se limite au bois affecté et n’envahi pas le bois sain.
Donkioporia expansa (Polypore des caves) Le Polypore des caves envahi les structures intérieures en bois et passe inaperçu jusqu’à l’apparition d’organes de fructification rouges à noires. Ce champignon préconise la chaleur et les endroits humides. Les salles de bain et les cuisines sont donc des endroits de prédilection pour la croissance de Donkioporia expansa. La colonisation s’effectue sur les surfaces peu humides, puis la décomposition augmente avec l’accroissement de l’humidité.
Nos services d'analyse offrent également la possibilité d'identifier à l'espèce un champignon macroscopique à l'aide du séquençage Sanger. Ce type d'analyse permet d'identifier l'espèce du champignon et donc d'établir s'il s'agit d'un lignivore dommageable pour un bâtiment ou s'il s'agit d'une espèce aparentée à la mérule pleureuse et necessitant une décontamination particulière et adaptée.
Les champignons lignivores sont nuisibles pour les bâtiments et ouvrages en bois. Comme tous les champignons, ils ne sont presque jamais liés à des dangers pour la santé, mais ils peuvent être à l’origine de réaction d’hypersensibilité de type I (rhinite et asthme) notamment chez des personnes sensibilisées ou immunodéprimées.
Il n'existe actuellement aucun réglement ou norme en matière de champigons des environnements résidentiels. Cependant, la présence d'une croissance fongique visible nécessite une intervention immédiate et le retrait ou la décontamination des matériaux.
Le laboratoire d’analyse spécialisé en biologie moléculaire permet la détection rapide d’espèces fongiques lignivores.
Cette analyse est également préconisée lorsqu’un champignon colonise les matériaux d'un bâtiment et qu'une identification à l'espèce est requise ou s'il y a une suspicion qu’il s’agit d'un lignivore communs.
Vous pouvez apporter vos échantillons pour analyse à la réception d’ACE Laboratoires Inc. Les échantillons doivent cependant être conservés dans des sacs doublés, en plastiques propres, hermétiquement fermés et conservés au frais afin d’assurer les meilleures conditions d’analyse.
Les échantillons acceptés sont les suivants:
Le domaine de la biologie moléculaire fait appel à l’analyse du matériel génétique des organismes vivants: l’ADN. L’une des pratiques les plus communes de la biologie moléculaire s’appelle la réaction de polymérisation en chaîne, ou polymerase chain reaction (PCR) en anglais. Cette méthode permet d’amplifier et de détecter avec une précision inégalée les molécules d’ADN présentes dans un échantillon. Deux approches peuvent alors être exploitées; la détection spécifique d’une espèce par l’amplification d’un fragment d’ADN ciblé unique à cette espèce ou bien l’identification d’une espèce par l’amplification d’une portion d’ADN universelle combinée à un séquençage et à une comparaison avec les banques de séquences existantes.
Le laboratoire de diagnostic des champignons lignivores par la PCR d’ACE Laboratoires Inc. permet une avancée technologique importante dans l’identification rapide et précise des échantillons fongiques. Le procédé utilisé permet l’identification d’espèces fongiques nuisibles pour la structure des bâtiments, notamment le Coniophore et le Polypore des caves.